L’origine du nid-de-poule : une histoire vieille de plus de 120 ans
L’apparition des nids-de-poule coïncide avec l’essor de l’automobile. Dès les premières routes carrossables, l’eau s’est révélée être l’ennemie numéro un, fragilisant les chaussées sous les roues des véhicules.
Traverser un nid-de-poule était synonyme de secousses inconfortables et de risque d’accident, principalement pour les voitures… mais aussi pour les piétons lors des jours de pluie.
Avec le gel, le phénomène s’est aggravé : un manque d’entretien routier ne se traduit pas seulement par une détérioration visible, mais par une reconstruction devenue hors de prix.
Les nids-de-poule, un enjeu moderne aux conséquences multiples
Aujourd’hui, chaque coup de frein suivi d’une accélération pour franchir une cavité entraîne une pollution de l’air supplémentaire.
L’essor des micro-mobilités, particulièrement en milieu urbain, bouscule les normes de la sécurité routière… sans que des solutions adaptées ne soient mises en place pour ces nouveaux usagers.
Depuis la décentralisation des compétences routières (lois Defferre de 1980), la gestion des routes est entre les mains des collectivités locales. Mais avec la disparition des services de l’État, l’entretien durable des infrastructures souffre d’un cruel manque d’expertise, laissant le champ libre aux lobbies de l’industrie routière et aux bureaux d’études.
Autrefois leader mondial en matière d’entretien de voirie,
la France a progressivement reculé dans les classements internationaux…
jusqu’à atteindre aujourd’hui la 18ᵉ place!