Les structures des routes, des rues et des parkings
sont hétérogènes par nature, l’apparition et le développement de leurs érosions le sont aussi !
L’existence des Nids de Poule correspond à des érosions évolutives provoquées par le volume et la vitesse de la circulation. Cela crée une injection puis une aspiration de l'eau de pluie, lavant la couche de forme de la voirie, provoquant les premiers arrachements
Les bonnes nouvelles :
Les pertes de confort et de sécurité des conducteurs de voitures et de poids lourds sont résolues par les réponses au confort et à la sécurité des conducteurs de vélo ou de micro-mobilité !
Ces réponses correspondent à la simple restauration des pertes d’étanchéités
« annoncées » par la présence de fissures évolutives.
Tout n’est qu’un problème de logistique : « le bon moment ».
Les principales étapes
Elles sont au nombre de 3, séparées par des espaces temps hétérogènes et aléatoires propres à chaque fissure. La principale inconnue est le moment où sa capacité à évoluer jusqu’à atteindre l’étape suivante, est reconnue probable.
Chaque structure routière subit les effets de son trafic, la vitesse des mobilités et les conditions climatiques. Quand ces contraintes sont supérieures à ses capacités de portance, elles créent des ruptures éparses caractérisées par la présence de fissures visibles à l’œil nu. (remontée de fine).
Pour les micro - mobilités et autres mobilités, ceci est « acceptable », tout va bien !
Marque l’évolution précoce d’un groupe de fissures ayant «échappé» aux opérations de l’entretien programmé.
Sera tôt ou tard un obstacle au franchissement reconnu
Engage les Décideurs au stoppage de l’évolution rapide de son volume créée par sa perte d’imperméabilité.
Cette étape concerne dans l’ensemble 1 à 2% des fissures visibles au cours de l’étape de faïençage. Elle marque la limite de l’évolution des dégradations admissibles pour la sécurité des micro mobilités.
Dès qu'un réseau de fissures évolue en cavité, il oblige les véhicules à ralentir brutalement, contourner ou réaccélérer : autant de manœuvres à risque pour les conducteurs comme pour les équipements
Cette étape est connue depuis plus de 120 ans, Elle est perçue par les consommateurs de mobilité
comme une négligence du gestionnaire !
La route a été inventée il y a plusieurs millénaires pour réduire les besoins d’énergies pour les déplacements et les transports.
Les érosions correspondent à des arrachements épars de matériaux appartenant à la surface de roulement des structures.
L’objectif premier pour la mobilité routière est « de faire durer » la qualité d’usage de notre patrimoine routier. Pour la réhabilitation du niveau de service de l’ensemble de la surface de roulement.
Les érosions se mesurent :
par les gaspillages énergétiques créateurs de pollutions de l’air.
par les pertes de confort et de sécurité.
par le coût financier.
L’Histoire des structures :
Très logiquement leur réparation comporte un apport de matériaux de substitution suivi de son étanchéité (trop souvent oubliée).
Les apports « partiels » limités au volume des érosions à réparer, sont conçus pour les premiers soins des micros cavités et des fissures évolutives.